Fiche Métier Nutritionniste

Un, ou une, nutritionniste est un médecin spécialiste des maladies liées à l’alimentation, ayant pour rôle de soigner ses patients en rééquilibrant leur régime alimentaire. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir nutritionniste.

Nutritionniste avec une patiente

Synonymes et métiers associés : médecin nutritionniste, diététicien, conseiller en nutrition, nutri-thérapeute, diabétologue, endocrinologue (spécialiste des hormones), praticien naturopathe.
Niveau d’études ou diplômes requis : Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de Diabétologie, Endocrinologie et Nutrition (Bac+10).
Études en alternance : non.
Salaire débutant : 2.478€ brut par mois en milieu hospitalier + primes.
Statut : praticien hospitalier ou indépendant (profession libérale).
Limite d’âge pour le recrutement : 18 ans au minimum.

1. Que fait une Nutritionniste : missions, tâches et fonctions :
2. Quel est le salaire d’une Nutritionniste, son évolution de carrière :
3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Nutritionniste :

1. Que fait une Nutritionniste : missions, tâches et fonctions :

Il faut distinguer la différence entre le métier de nutritionniste et celui de diététicien.

La diététicienne n’est pas médecin, elle a suivi une formation Bac+2 (BTS Diététique ou DUT Génie Biologique) centrée sur l’alimentation. Elle accompagne tous les types de clients à améliorer au quotidien leurs habitudes alimentaires. Les objectifs peuvent être très divers : perdre du poids, diminuer les symptômes d’une maladie ou améliorer des performances sportives.

La nutritionniste, elle, est la spécialiste des maladies dues à la nutrition : le diabète, l’obésité, la tension artérielle, l’allergie alimentaire, les troubles alimentaires (anorexie, boulimie, malnutrition). Elle s’occupe des patients malades ou qui sont en passe de le devenir à cause de leur mauvaise alimentation. Elle prescrit et pratique des actes médicaux.

Ces deux professionnelles travaillent souvent en équipe à l’hôpital.

1.1 Quotidien d’une Nutritionniste :
1.2 Tenue et équipement d’une Nutritionniste :
1.3 Qualités essentielles, compétences requises pour être Nutritionniste :
1.4 Débouchés, recrutement, où exercer le métier de Nutritionniste :
1.5 Horaires, conditions et temps de travail d’une Nutritionniste :

1.1 Quotidien d’une Nutritionniste :

Lorsqu’elle travaille en milieu hospitalier, la nutritionniste partage son temps entre le suivi des patients hospitalisés et les consultations de patients extérieurs.

  • Travail avec des patients hospitalisés :

Elle collabore avec le reste de l’équipe médicale pour identifier, traiter ou prévenir les maladies liées à l’alimentation chez les patients hospitalisés.

Elle est appelée à intervenir lorsque le patient est hospitalisé pour des symptômes ou des complications d’une maladie en lien avec :

. un trouble alimentaire : anorexie, boulimie, phobie alimentaire,
. le diabète dû à l’excès de sucre dans le sang,
. la tension artérielle qui peut être aggravée par la consommation de sel,
. des problèmes cardiaques qui peuvent être liés à une alimentation trop grasse ou trop sucrée,
. l’obésité due à des mauvaises habitudes alimentaire,
. la malnutrition due à une nutrition pauvre ou inadaptée,
. l’allergie ou l’intolérance à certains aliments.

Elle consulte le dossier du patient (symptôme, historique médical, autres troubles, etc.) et le rencontre pour réunir des informations supplémentaires (habitudes alimentaires, mode de vie, etc.). Elle prescrit des analyses comme des bilans sanguins ou lipidiques (cholestérol) ou des radios pour suivre son état de santé. Elle se réunit avec les différents praticiens (cardiologue, néphrologue, diététicien, psychologue, etc.) en charge du patient.

Ensemble, ils déterminent les origines de la maladie et les actions à mener pour guérir le patient, réduire ses symptômes, soulager sa douleur ou prévenir l’apparition de complications.

Lorsque le diagnostic est posé et que l’équipe médicale est d’accord sur le traitement à suivre, la nutritionniste met en place un régime adapté à la pathologie du patient pour traiter la maladie : sans sel, enrichi en calcium, pauvre en calorie, riche en protéine, etc.

Elle éduque le patient sur sa condition, lui explique les raisons pour lesquelles il doit modifier son alimentation et lui donne des directives sur les quantités, le contenu et les heures de repas. Elle recommande également un poids idéal.

Lorsque la nutritionniste travaille en collaboration avec une diététicienne, elle lui confie le suivi quotidien du régime. Les deux praticiens collaborent également avec le service de restauration pour élaborer des menus équilibrés.

Enfin, elle suit les résultats d’analyses du patient pour s’assurer que le programme d’alimentation fonctionne et que l’état de santé du patient s’améliore.

  • Travail avec des patients externes / en cabinet :

Les consultations de patients externes (non-hospitalisés) à l’hôpital ou en cabinet se déroulent de la même manière.

Les patients ont souvent une pathologie chronique, mais sont dans un état de santé moins préoccupant qu’à l’hôpital. Ils viennent consulter pour éviter toute complication. Il peut s’agir de personnes qui souhaitent mieux manger pour améliorer leur état de santé général, de femmes enceintes pour le suivi de leur grossesse, d’adolescents en surpoids qui veulent éviter les risques liés à l’obésité, des diabétiques de type 2 pour stabiliser la maladie.

La première consultation est consacrée à faire un bilan complet de l’état de santé et des habitudes alimentaires du patient. La nutritionniste peut prescrire des examens médicaux pour récolter davantage d’informations. À partir de ce bilan, elle va proposer à son patient un programme d’alimentation adapté à sa condition. Elle peut également prescrire des médicaments ou de compléments alimentaires.

Après la première consultation, la nutritionniste planifie des consultations de suivi moins longues. Elle vérifie que le patient suit ses recommandations et les adapte en fonction des résultats obtenus. L’objectif étant la guérison lorsqu’elle est possible ou la diminution des symptômes ou des complications grâce à un équilibrage alimentaire.

À noter : en comparaison, la clientèle d’une diététicienne se compose en grande partie de personnes souhaitant perdre du poids pour des raisons esthétiques ou de bien-être.

Même si la majorité des nutritionnistes sont des femmes, il est tout à fait possible pour un homme d’exercer ce métier.

1.2 Tenue et équipement d’une Nutritionniste :

Dans la fonction publique hospitalière, elle doit, en théorie, porter une blouse blanche au-dessus de sa tenue de ville. En particulier, lorsqu’elle rend visite aux patients hospitalisés pour éviter la transmission de bactéries. Cette directive de l’hôpital n’est pas suivie par tous les médecins. En cabinet, comme tous les généralistes ou spécialistes, elle est libre de mettre ou non une blouse.

Au cabinet comme à l’hôpital, elle doit avoir le matériel nécessaire pour peser et mesurer son patient.

1.3 Qualités essentielles, compétences requises pour être Nutritionniste :

Elle a des compétences médicales pour pouvoir identifier, diagnostiquer et anticiper des pathologies dues à la nutrition. Elle doit avoir une connaissance approfondie de la nutrition (la composition, la synergie et les bienfaits des aliments) et rester attentive aux avancées de la recherche pour donner des recommandations pertinentes à son patient.

Elle est attentive et compatissante, elle écoute ses patients, comprend leur peur et leurs préoccupations et essaye d’y répondre au mieux. Elle est pédagogue et patiente pour accompagner la rééducation alimentaire de son patient, le convaincre et l’aider à changer ses habitudes alimentaires. Parce que certaines mauvaises habitudes alimentaires sont liées à des troubles psychologiques, la nutritionniste doit faire preuve de psychologie.

1.4 Débouchés, recrutement, où exercer le métier de Nutritionniste :

Une fois diplômée, la nutritionniste a plusieurs débouchés à sa disposition.

Elle peut décider de travailler dans la fonction publique hospitalière (hôpital, clinique, centre de rééducation alimentaire, institut de diabétologie, etc.). Elle devient alors praticienne hospitalière, comme tous les médecins. Elle peut y travailler sous deux statuts :

. À temps plein : ce mode de recrutement ne signifie pas qu’elle travaille à temps complet, mais indique qu’elle n’exerce aucune autre activité en dehors de l’hôpital.

. À temps partiel : ce statut signifie qu’elle pratique une activité de nutritionniste libérale en dehors de ses horaires à l’hôpital. Beaucoup de nutritionnistes font le choix de combiner le travail à l’hôpital et en cabinet, on parle alors d’activité mixte.

Elle peut aussi décider de ne pratiquer qu’en libéral, à son domicile, dans un local ou dans un cabinet médical pluri-disciplinaire.

En tant que libéral, elle aura la possibilité de réaliser des missions ponctuelles pour des entreprises ou des sportifs en complément de ses consultations en cabinet. Elle peut se spécialiser dans un type de maladie : l’obésité, le diabète, l’anorexie, etc.

Plus rarement, une nutritionniste peut être salarié dans un établissement de remise en forme (centres de thalassothérapie ou balnéothérapie) mais on y retrouve plus souvent des diététiciennes.

Enfin, lorsque elle décide de s’orienter vers l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique, elle occupe souvent des postes de conseil, de recherche ou de fabrication de nouveaux produits (nourriture, compléments alimentaires, etc.).

La demande de professionnels de la nutrition est réelle, mais il y a aussi beaucoup de candidats. La filière a attiré beaucoup de nouveaux étudiants ces dernières années. Les nutritionnistes libéraux sont aussi en concurrence directe avec les diététiciens.

Il est tout à fait possible de gagner sa vie (très) convenablement en associant le travail à l’hôpital et une pratique libérale. Les places en milieu hospitalier sont très recherchées, mais une fois le premier emploi trouvé, la nutritionniste bénéficie d’une relative sécurité de l’emploi.

1.5 Horaires, conditions et temps de travail d’une Nutritionniste :

Dans le milieu hospitalier, les journées peuvent être très longues. La nutritionniste n’a généralement pas besoin d’intervenir en urgence. Il est donc plus rare qu’elle ait des horaires décalés (nuit, dimanche, etc.) comme un urgentiste ou un chirurgien.

Son planning est tout de même chargé, entre les consultations et le suivi des patients hospitalisés. Ses journées peuvent terminer en début de soirée. Les conditions de travail à l’hôpital sont parfois difficiles, surtout dans les structures en manque de moyens et de personnel.

Lorsque la nutritionniste est indépendante, elle est libre de choisir ses jours et ses horaires de travail. Beaucoup ne consultent que quelques jours par semaine, car elles cumulent leur pratique libérale avec un temps partiel à l’hôpital. Les conditions de travail en cabinet sont souvent plus agréables.

Nutritionniste en consultation à l'hôpital

2. Quel est le salaire d’une Nutritionniste, son évolution de carrière :

2.1 Combien gagne une Nutritionniste, rémunération, primes :
… 2.1.1 Rémunération d’une Nutritionniste à l’Hôpital :
… 2.1.2 Rémunération d’une Nutritionniste en Libéral :
2.2 Évolution professionnelle d’une Nutritionniste :

2.1 Combien gagne une Nutritionniste, rémunération, primes :

2.1.1 Rémunération d’une Nutritionniste à l’Hôpital :

Lorsque la nutritionniste travaille en milieu hospitalier, elle fait partie du corps des « médecins praticiens » (catégorie A de la fonction publique hospitalière). Ce statut est légèrement différent de celui de fonctionnaire, mais la plupart des règles et des conditions sont les mêmes. Il existe 2 grades dans ce corps :

. Grade Praticien hospitalier à temps plein,
. Grade Praticien hospitalier à temps partiel (6 demi-journées hebdomadaires minimum).

Chaque grade est composé de 13 échelons. La nutritionniste est rémunérée selon le grade et l’échelon dans laquelle elle se trouve.

Au grade de Praticien hospitalier à temps partiel, elle touche de 2.478€ brut par mois (échelon 1) à 4.500€ brut par mois (échelon 13).

Lorsqu’elle accède au grade de Praticien hospitalier à temps plein, elle est rémunérée de 4.130€ brut par mois (échelon 1) à 7.500€ brut par mois (échelon 13).

A ces salaires de bases (indiciaires), il faut ajouter les différentes primes possibles dans la fonction publique hospitalière.

Contrairement aux fonctionnaires, le médecin praticien n’a qu’une seule manière d’évoluer dans cette hiérarchie : il gravit les échelons uniquement par ancienneté.

Une fois qu’il aura passé le nombre d’années exigé à un échelon, il pourra passer à l’échelon suivant et toucher le salaire correspondant. Il faudra 1 an pour passer le premier échelon, 1 an pour le second, puis 2 ans entre chaque échelon du 3e au 11e et 4 ans au 12e échelon.

2.1.2 Rémunération d’une Nutritionniste en Libéral :

Lorsque la nutritionniste travaille en libéral, il est difficile de déterminer un salaire moyen. Son revenu dépend de la région, du nombre de ses clients, des prix qu’elle applique et des charges qu’elle paye.

Si elle consulte à son domicile, ses dépenses seront moins élevées par exemple. Elle n’aura pas le loyer ni les charges d’un local à payer.

Il faut aussi rappeler qu’une bonne partie des nutritionnistes ont une activité mixte. Elles pratiquent à temps partiel en libéral et à l’hôpital. Les rémunérations peuvent donc être extrêmement variées d’un praticien libéral à l’autre, du SMIC à plusieurs milliers d’euros.

Le prix de la consultation d’une nutritionniste qui ne pratique pas de dépassement d’honoraires est de 25€. Lorsque la nutritionniste décide de dépasser les plafonds fixés par la sécurité sociale, elle peut définir son prix librement.

Dans ce cas, une première consultation avec un bilan complet peut aller jusqu’à 100€, voir 150€ dans les grandes villes. Mais ce dépassement ne sera pas remboursé par la sécurité sociale, ce qui dissuade certains clients.

2.2 Évolution professionnelle d’une Nutritionniste :

À l’hôpital, la nutritionniste évolue d’échelon en échelon grâce à son ancienneté. Cette évolution est avant tout une question de salaire.

Un médecin nutritionniste à l’échelon 4 a souvent les mêmes responsabilités que la nutritionniste à l’échelon 7.

Si elle souhaite faire évoluer ses tâches, elle peut se diriger vers un poste de recherche ou d’enseignement dans les hôpitaux universitaires.

En libéral, l’évolution peut se faire par le développement d’activités complémentaires : l’organisation d’ateliers ou l’animation de conférences sur la nutrition, l’écriture d’articles pour des magazines de la santé (top santé, passeport santé, etc.) ou la collaboration avec des fédérations sportives ou des centres de rééducation alimentaires privés.

La nutritionniste peut décider de se former à d’autres spécialités pour élargir ses connaissances et le nombre de ses clients potentiels : naturopathie, hypnose, …

Nutritionnsite libérale dans son cabinet

3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Nutritionniste :

Comme nous l’avons déjà évoqué, une nutritionniste est avant tout un médecin. Elle suit donc les études communes aux professionnels de santé.

3.1 Orientation au Lycée, quel BAC pour devenir Nutritionniste :
3.2 PACES, préparation au Concours :
3.3 Études de Médecine Générale :
3.4 Diplôme d’Études Spécialisés (DES) d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition :

3.1 Orientation au Lycée, quel BAC pour devenir Nutritionniste :

Pour entrer en première année de médecine, il faut avoir obtenu un Baccalauréat. En théorie, n’importe quel baccalauréat généraliste suffit.

En pratique, les universités choisissent le plus souvent les lauréats du Baccalauréat Scientifique (BAC S), en particulier ceux ayant reçu une mention. Il est donc conseillé de suivre une première et une terminale S pour mettre toutes les chances de son côté.

3.2 PACES, préparation au Concours :

Pour être admis à poursuivre des études de médecine, les lauréats du Baccalauréat doivent tout d’abord suivre une Première Année Commune aux Études de Santé (PACES) dans un UFR de médecine.

Ils y suivront des cours intensifs pour préparer les concours très sélectifs de médecine : ontologie (dentiste), maïeutique (sage-femme), médecine générale ou pharmacie.

Les étudiants suivent 8 unités d’enseignement :

. Chimie et biochimie,
. Biologie cellulaire, histologie, embryologie,
. Physique, biophysique et physiologie,
. Mathématiques, statistiques et probabilités,
. Anatomie,
. Initiation à la connaissance du médicament,
. Sciences humaines et sociales et santé publique,
. Matière spécifique liée à la filière présentée,

Chaque épreuve de concours correspond à une unité d’enseignement.

À noter : il existe également des filières appelées Alter PACES qui permettent aux étudiants d’intégrer la faculté de médecine sans passer ce concours. Elles ne sont pas encore très répandues, mais sont une possibilité pour ceux qui ont échoué aux concours. En effet, depuis 2019, plusieurs universités ont décidé de supprimer la possibilité de redoubler l’année de PACES.

Les lauréats du concours (environ 1/3 des candidats) sont admis à la faculté de médecine dans la matière qu’ils ont choisi. Pour les futurs nutritionnistes, il s’agit de la branche médecine générale.

3.3 Études de Médecine Générale :

Pendant 5 ans, les étudiants de médecine se forment à la médecine générale. Ces 5 années se divisent en 2 périodes :

. 2 années à l’université qui viennent compléter l’année de PACES et forment le 1er cycle d’études de médecine. Les élèves étudient des matières générales (anatomie, physiologie, pharmacologie, etc.) et réalisent des stages. À l’issue de l’internat, ils passent le Diplôme de Formation Générale en Sciences Médicales (DFGSM).

. 3 années d’externat qui constituent le 2nd cycle d’études de médecine. Les élèves continuent d’étudier la médecine générale (pathologie, thérapie, prévention, etc.) mais passent une grande partie de leur temps en milieu hospitalier où ils effectuent des gardes et pratiquent la médecine. À la fin de leur externat, ils obtiennent leur Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM).

À l’issue de la 6ème année, ils passent également les Épreuves Nationales Classantes (ECN). Ceux qui auront obtenu les meilleurs résultats pourront choisir leur spécialité (cardiologie, psychiatrie, chirurgie, etc.). Pour devenir médecin nutritionniste, l’étudiant devra être accepté à la spécialité endocrinologie, diabétologie et nutrition.

3.4 Diplôme d’Étude Spécialisé (DES) d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition :

La spécialisation constitue le 3ème cycle d’études de médecine. C’est un internat de 4 années pendant lesquelles les étudiants travaillent à l’hôpital, suivent quelques séminaires théoriques et préparent leur thèse de recherche.

À l’issue de l’internat, ils obtiennent leur Diplôme d’État (DE) de Docteur en Médecine et leur DES de Diabétologie-Endocrinologie et Nutrition.

À noter : si un professionnel de la santé souhaite acquérir des connaissances complémentaires de nutrition pour mieux prendre en charge ses patients, il peut suivre la formation universitaire de son choix, un Diplôme Inter-Universitaire (DIU) par exemple (nutrition de la personne âgée, obésité de l’enfant, etc.). Mais il n’aura pas le droit de s’installer en tant que nutritionniste.