Trouver sa voie, Trouver son métier

Choisir son orientation professionnelle peut être difficile, et ce, peu importe son âge. Que ce soit pour la recherche d’un premier emploi, ou pour une reconversion professionnelle, cela demande beaucoup de réflexion et d’informations. On ne sait pas forcément par où commencer et la recherche d’informations est souvent compliquée. Alors comment trouver son futur métier ? Quels sont les outils à disposition pour y arriver ? Comment réussir sa reconversion professionnelle ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans cet article.

Trouver le métier idéal peut paraître difficile. Pour beaucoup de personnes, c’est synonyme de doutes, de craintes, de pression, etc. Bien sûr, certains ont déjà construit leur plan de carrière depuis l’école primaire, mais soyons honnêtes, ce n’est pas la majorité. Le fait est que tout le monde doit passer par cette étape à un moment donné de sa vie, et que tout le monde a peur de se tromper et de se retrouver bloqué avec un travail pénible et ennuyeux.

Mais rassurez-vous : rien n’est figé ! Même si vous passez par des métiers qui ne vous correspondent pas forcément, il existe toujours des solutions, et chacun peut trouver l’emploi fait pour lui.

1. Apprendre à se connaître pour trouver son futur métier
2. Les outils pour choisir son orientation
3. Réussir sa reconversion professionnelle

1. Apprendre à se connaître pour trouver son futur métier

La première et la plus importante des choses à prendre en compte pour trouver sa voie c’est faire un bilan sur soi-même. Pour trouver un emploi « sur-mesure », il est indispensable de se connaître ou d’apprendre à se connaître. Les conseils qui suivent vous donneront des pistes à exploiter.

1.1 Faire le point
1.2 Consulter son entourage
1.3 La nécessité de s’ouvrir

1.1 Faire le point

Avant même de commencer les recherches, il est nécessaire que vous preniez le temps de vous recentrer sur vous même pour faire le point. Penser à ses envies, ses goûts, ses centres d’intérêt, ses qualités et ses défauts peut déjà donner quelques pistes.

Il est également important de bien définir son projet professionnel. Pour cela, prenez une feuille de papier et répondez aux questions suivantes :

  • Est-ce que vous souhaitez travailler en intérieur ou en extérieur ?
  • Plutôt en équipe ou seul ?
  • Quels horaires s’accordent le mieux avec votre cadre de vie ? (nuit, week-ends, soirs, matins, horaires de bureau…)
  • Quel statut vous convient le mieux ? (salarié, freelance, intérimaire, chef d’entreprise…)
  • Quel est le revenu minimum que vous souhaitez ?
  • Quel degré de responsabilité souhaitez-vous avoir ?
  • Avez-vous besoin d’un métier qui a du sens, ou un travail alimentaire vous convient ?
  • Combien de temps voulez-vous et pouvez-vous consacrer à une formation ?
  • Plutôt manuel, intellectuel, sportif, … ?
  • Quels sont vos plus grands défauts, et vos plus grandes qualités ?

En répondant à ces questions, des idées de secteur d’activité ou même de professions peuvent se dégager et permettre d’y voir un peu plus clair. Évidemment, il est indispensable de faire ce sondage intérieur en étant honnête à 100 %. Mentir sur ses capacités (en les diminuant ou en les exagérant), sur ses envies ou sur ses traits de personnalité ne fait que fausser les résultats, et vous handicape dans votre recherche.

En revanche, ne pas rester buter sur ses critères et savoir faire des compromis est nécessaire. Par exemple, si vous trouvez un métier qui vous plaît vraiment (horaires, formation, envies, capacités…), mais que vous estimez que les salaires dans cette profession sont trop bas, vous pouvez choisir de tirer un trait sur ce métier et chercher autre chose. Au contraire, vous pouvez revoir vos exigences de rémunération à la baisse s’il y a de bonnes possibilités d’évolution, ou si ce travail a du sens et vous permet de vous épanouir.

Dans la plupart des cas, il faut accepter de faire certaines concessions, ou réfléchir à celles que l’on est capable de faire. Cela ne veut pas dire que le métier idéal n’existe pas, simplement qu’il y aura toujours du bon et du moins bon, et que c’est à chacun de déterminer ce qu’il accepte ou non.

1.2. Consulter son entourage

Il est parfois difficile d’avoir du recul sur soi. Pour apprendre à se connaître, il peut être intéressant de demander à votre entourage la perception qu’il a de vous. Le sondage que l’on fait pour soi fonctionne également avec ses proches. Les questions seront tournées différemment mais les réponses pourront permettre de se remettre en question et d’envisager la question sous un nouvel angle.

Cependant, l’entourage, même proche, ne vous connaîtra jamais aussi bien que vous-même. Son avis est donc intéressant, mais il ne faut pas faire une fixation dessus.

Il est également indispensable de demander conseil à des personnes qui sont qualifiés pour vous aider. Si vous souhaitez devenir webmaster et que vous demandez l’avis de vos parents qui n’y connaissent rien à internet, ils vous répondront probablement que c’est impossible de gagner sa vie de cette façon, tout simplement parce qu’ils n’ont pas les connaissances nécessaires.

1.3 La nécessité de s’ouvrir

En recherche d’emploi ou de formation, il est important de s’ouvrir à un maximum d’options. Soyeux curieux et n’hésitez pas à multiplier les nouvelles expériences (pas forcément professionnelles). Cela permet de se découvrir sous un nouvel angle mais également d’acquérir ou de développer certaines capacités.

Ces expériences peuvent être très diverses : voyage, sport, activité artistique, rencontres de nouvelles personnes, sortie culturelle, etc. Sans pour autant en faire son métier, toutes les expériences vécues influencent vos décisions, goûts et envies.

Chacune d’entre elles, font évoluer votre personne et vous permettent de vous ouvrir à d’autres domaines auxquels vous n’aurait pas forcément pensé au premier abord.

Il existe des tas de manières différentes pour apprendre vous connaître et développer vos capacités. Certaines fonctionnent plus que d’autres en fonction des individus, mais elles vous permettront de trouver votre voie avec plus de facilité et plus rapidement.

2. Les outils pour choisir son orientation

2.1 Pôle Emploi
2.2 Les Missions Locales
2.3 Les Centres d’Information et d’Orientation (CIO)
2.4 Les événements
2.5 Internet

Nombreux sont les outils qui peuvent vous aider à trouver un métier, votre voie ou une formation. Ils peuvent se présenter sous plusieurs formes. Il existe des organismes, des plate-formes, des sites internet, des forums, des salons, des documentaires, etc.

En fonction de votre situation, certains seront plus utiles que d’autres, et c’est à chacun de se faire son propre avis sur la question. Bien entendu, ce n’est pas une liste exhaustive, il existe énormément de sources d’informations très diverses mais les principales sont présentes.

2.1 Pôle Emploi

Tout le monde a déjà entendu parler de Pôle Emploi, l’organisme spécialisé dans la recherche d’emploi.

Pôle Emploi est donc un organisme de l’État, son rôle est de vous permettre d’accéder à des services de recherche d’emploi et de vous verser des allocations chômage.

Lorsque l’on s’inscrit en tant que demandeur d’emploi, un rendez-vous avec un conseiller est programmé. Lors de ce rendez-vous, le conseiller fait le point sur votre situation : expériences professionnelles, CV, attentes…

En fonction, de certains critères, des droits aux chômage (allocations) vous sont versés. Le conseiller peut aussi vous présenter des options pour vous aider dans votre projet. Il peut s’agir de postes, de formations, d’événements, d’ateliers…

En effet, Pôle Emploi peut financer un bon nombre de formations, de manière totale ou partielle.

Quoi qu’il en soit, le rôle d’un conseiller Pôle Emploi est de vous aider dans votre recherche d’emploi, dans votre recherche de formation ou de reconversion professionnelle. Il peut vous aiguiller vers les services qui vous accompagneront au mieux dans votre vie professionnelle.

La théorie est belle, mais la réalité est toute autre…

Pôle Emploi est un organisme très mal organisé, les conseillers sont débordés de travail, et n’ont malheureusement pas assez de moyens pour vous aider réellement!

Il est indispensable de préparer soi-même son projet professionnel, votre inscription à Pôle Emploi étant uniquement utile pour 2 choses :

  • toucher des allocations, pour assurer ses besoins quotidiens le temps de retrouver un emploi,
  • se faire financer des formations.

2.2 Les Missions Locales

Les Missions Locales sont des organismes qui ont pour mission l’insertion professionnelle des jeunes âgés de 16 à 25 ans en les aidant à créer un parcours professionnel et les insérer au mieux dans la vie active.

Pour cela, les Missions Locales sont en partenariat avec Pôle Emploi, et propose des formations, des ateliers de recherche d’emploi et peut permettre aux jeunes de percevoir des aides financières en fonction de leur situation.

2.3 Les Centres d’Information et d’Orientation (CIO)

Les CIO (Centres d’Information et d’Orientation) sont des structures dédiées à l’orientation. Il est possible d’y consulter de nombreuses ressources, d’avoir accès à des informations sur les métiers et les formations, et de consulter un Conseiller d’Orientation Psychologue (COP).

Au cours d’un rendez-vous avec un COP, le conseiller essaye de comprendre les attentes de la personne, l’aide à construire son projet professionnel et lui explique les démarches à suivre pour arriver à son but.

Lorsque le projet professionnel n’est pas très précis, le conseiller peut faire passer des tests d’orientation ou de personnalité, qui peuvent aider la personne à trouver sa voie. Il interprétera ensuite les résultats afin de donner une liste des domaines ou des métiers qui pourraient lui convenir.

Le conseiller peut présenter des ressources comme des livres, des sites internet, etc. Celles-ci permettent d’obtenir des informations sur les métiers ou les formations susceptibles de convenir à la personne.

2.4 Les événements

Les forums, les salons et les journées portes ouvertes peuvent également être un bon moyen de découvrir des métiers ou des formations quand on ne sait pas quel métier faire.

Ces événements se déroulent souvent sur un ou plusieurs jours, et réunissent des professionnels, des étudiants ou des enseignants dans le but qu’ils puissent fournir des informations sur leur domaine et faire part de leur expérience.

L’avantage de ces manifestations est de vous permettre un contact direct avec des professionnels, d’autres étudiants. Cela peut vous donner des idées de métiers, des informations sur la formation, le rythme, les examens, etc. pour avoir un meilleur aperçu de la réalité.

2.5 Internet

Enfin, Internet est une réelle mine d’or pour faire la chasse aux informations. Bien entendu, il faut savoir s’en servir et faire le tri car il existe également beaucoup de fausses informations. Beaucoup de sites sont néanmoins très compétents et vous renseignent sur les métiers et les formations.

Sur notre site Trouvez un métier, vous avez accès à des descriptions réalistes et détaillées de nombreux métiers. Les fiches métiers comportent trois grandes catégories divisées en plusieurs sous-parties qui vous aideront à savoir quel métier choisir.

La première catégorie concerne l’activité générale d’un professionnel, les tâches qu’il accompli au quotidien et ses conditions de travail. La seconde partie parle des salaires, des débouchés et des possibilités d’évolution de carrière. Enfin, la troisième partie est consacrée à la formation : elle explique l’accès au métier, les différents cursus, les examens, diplômes et formalités nécessaires pour exercer un métier.

Ces fiches sont très détaillées et se basent sur des sources fiables. De plus, nous faisons notre possible pour faire des mises à jour régulières pour maintenir les informations à jour.

Grâce à la section « Synonymes, métiers associés » située en début de fiche, si vous n’êtes pas totalement convaincu par le métier dont vous avez consulté la fiche, vous aurez des idées d’autres fiches métiers à consulter.

Vous pouvez également vous rendre sur la liste des métiers par ordre alphabétique pour trouver des idées de métiers qui vous convienne mieux.

Quoi qu’il en soit, si vous avez une idée de domaine ou de métier dans lequel vous souhaitez travailler, Trouver Un Métier vous permettra d’obtenir toutes les informations dont vous aurez besoin.

3. Réussir sa reconversion professionnelle

Un reconversion professionnelle peut être difficile à aborder et à traverser. Chacun à ses propres raisons pour vouloir changer d’orientation professionnelle, et il est important de garder en tête que le monde mais aussi nos envies évoluent, et qu’il est nécessaire de s’adapter au cours de sa vie. Il est donc tout à fait normal de souhaiter changer de profession.

Lorsque l’on souhaite réellement s’orienter vers une nouvelle activité professionnelle, sans pour autant avoir une idée très précise de ce que l’on souhaite, cela peut inquiéter l’entourage. Bien sûr ce n’est pas malveillant mais cela peut-être décourageant, il faut donc faire attention à ne pas trop se laisser impacter dans ses choix et ses décisions. Après tout, ce n’est que passager.

Pour réussir sa reconversion professionnelle, la même introspection (que pour trouver un premier emploi) sera nécessaire et les mêmes outils seront à disposition.

L’avantage pour une personne que se reconvertit, c’est qu’elle a déjà l’expérience du monde du travail, elle se connaît donc professionnellement. Elle peut mieux définir ses envies, ses capacités, mais aussi les points faibles et les défauts qu’elle doit améliorer.

Il est possible d’aborder sa reconversion de deux manières : la préparer en continuant à travailler, ou bien en étant sans emploi. Chacune présente des avantages et des inconvénients. Là encore, chaque individu choisira ce qui lui conviendra le mieux.

Le problème majeur quand il s’agit de changer de métier c’est de retourner se former. Les études peuvent prendre beaucoup de temps et sont donc difficilement compatibles avec un travail à plein temps. Et même lorsque l’on est au chômage, où l’on touche environ 60 % de son précédent salaire, ne pas avoir de revenus suffisants peut être un problème.

Heureusement, il existe des solutions !

3.1 Formations à Distance
3.2 Formations en Alternance
3.3 Validation des Acquis de l’Expérience

3.1 Formations à Distance

Tout d’abord, pour ceux qui continuent à travailler, mais qui souhaitent changer de voie, il existe de plus en plus de formations à distance. La plate-forme la plus connue dans le domaine reste sans doute le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance), mais beaucoup d’autres se développent.

Ces formations sont souvent accessibles financièrement, et certaines peuvent même être remboursées en partie ou intégralement par Pôle Emploi ou lorsqu’il s’agit d’une formation professionnelle, il est possible d’utiliser son CPF (Compte Personnel de Formation). Il est donc intéressant de se renseigner avant de s’inscrire.

Les formations à distance sont utiles pour les personnes qui souhaitent apprendre seules et à leur rythme. La plupart sont d’ailleurs adaptées à un public de travailleurs.

Attention cependant à bien se renseigner sur la formation avant de s’inscrire. Il est impératif de vérifier ce que cette formation peut vous apporter en fonction de vos besoins. Cela peut être une préparation dans le but de passer un concours ou une réelle formation qualifiante avec un diplôme à la clé par exemple.

Pour ceux qui ont déjà quitté leur poste, les formations à distance peuvent également convenir. En revanche, même si certaines d’entre elles offrent la possibilité d’effectuer des stages, ils ne sont pas rémunérés. Si les allocations chômage sont faibles, ce type de formation n’est pas forcément idéal.

3.2 Formations en Alternance

L’avantage des formations en alternance est de toucher un salaire pendant que l’on se forme. Il est possible de les suivre avec un contrat d’apprentissage ou avec un contrat de professionnalisation. Le principe de l’alternance est d’alterner entre temps de formation théorique au sein d’un établissement et temps de formation pratique en entreprise.

Différences entre les contrats d’apprentissage et de professionnalisation :

  • Le contrat d’apprentissage :

Il s’adresse à des jeunes entre 16 et 29 ans (dérogations possibles pour les travailleurs handicapés ainsi que pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise).

Il permet d’obtenir un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).

La durée de la formation doit représenter au moins 400 heures en moyenne par année de formation. Le salaire varie de 27 % du Smic (apprenti de 16 à 17 ans) à 100 % du Smic (apprenti de 26 ans et plus).

  • Le contrat de professionnalisation :

Il concerne les jeunes âgés de 16 à 25 ans, les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, les bénéficiaires de la prime d’activité, de l’allocation spécifique de solidarité (ASS), l’allocation adulte handicapé (AAH) ou d’un contrat unique d’insertion (CUI).

Il permet d’obtenir une qualification enregistrée au RNCP, une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche, ou une qualification permettant d’accéder à un certificat de qualification professionnelle (CQP).

La formation doit représenter 150 heures par an. Le salaire varie selon l’âge et le niveau de formation du salarié : de 55 % du SMIC pour les moins de 21 ans ayant un niveau inférieur au BAC jusqu’à 100 % du SMIC ou 85 % de la rémunération minimale conventionnelle ordinaire pour les plus de 26 ans.

De nombreuses formations peuvent être suivies en alternance. Que ce soit pour le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, il est possible d’être embauché en CDD ou en CDI.

3.3 Validation des Acquis de l’Expérience

Pour les personnes en reconversion professionnelle, il existe également la VAE : la Validation des Acquis de l’Expérience. C’est un dispositif qui permet d’obtenir une certification (un diplôme, un certificat de qualification professionnelle ou un titre à finalité professionnelle) grâce à son expérience.

Pour en profiter, il faut justifier d’au moins 1 an d’expérience en rapport avec la certification visée. Un dossier est à envoyer à l’organisme certificateur avant de passer un entretien avec un jury.

Il est possible de bénéficier d’un accompagnement pour toutes les étapes du parcours de la VAE : formulation de l’expérience à valider, constitution du dossier et préparation de l’entretien avec le jury. Cet accompagnement n’est pas obligatoire mais recommandé. De plus, il peut être financé par le CPF (Compte Personnel de Formation), l’OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé), ou encore par le conseil régional.

La validation des acquis de l’expérience s’avère très utile pour accéder à des postes qui nécessitent des diplômes. C’est le cas dans le domaine des services à la personne ou de la coiffure par exemple. Transformer son expérience en diplôme peut aussi mettre son CV plus en valeur auprès d’un recruteur.

Ce qu’il faut retenir :

→ Prendre le temps de se découvrir, de faire le bilan de sa situation et de construire son projet professionnel étape par étape.

→ Ne pas hésiter à se faire accompagner que ce soit par des proches ou des professionnels.

→ Internet est votre ami, c’est une source d’informations incroyable. Restez néanmoins vigilants et critiques.

→ Une reconversion professionnelle ne signifie pas repartir de zéro. On reste fort des expériences que l’on a vécu.

→ Il est toujours possible de se former et d’apprendre peu importe l’âge et la situation d’un individu.