La mission d’un contrôleur de gestion est de vérifier en permanence les comptes d’une entreprise pour optimiser les coûts et la rentabilité. Mais quel salaire touche-t-il pour faire son métier ? Comment peut-il évoluer au cours de sa carrière ?
1. Combien gagne un Contrôleur de Gestion, rémunération, primes
2. Évolution professionnelle d’un Contrôleur de Gestion
1. Combien gagne un Contrôleur de Gestion, rémunération, primes
1.1 Rémunération d’un Contrôleur de Gestion salarié
Le salaire d’un contrôleur de gestion varie en fonction de son ancienneté, de la région et de la taille de l’entreprise qui l’emploie. En règle générale, il travaille au sein de grandes ou de très grandes entreprises.
À ses débuts, un contrôleur de gestion gagne environ 2.800€ brut par mois en Île-de-France (2.100€ net), légèrement plus qu’en province, où il touche environ 2.500€ brut (1.875€ net).
La différence de rémunération par rapport à l’Île-de-France peut être inférieure de 20% en fonction des régions.
Son salaire évolue rapidement :
- après seulement deux ans d’exercice, il peut ajouter 300€ nets à son salaire,
- au bout de cinq ans, son salaire avoisine 45.000€ brut par an en région parisienne, ce qui équivaut à 3.750€ brut par mois (environ 2.800€ net),
- dix ans après le début de sa carrière, le contrôleur peut toucher entre 55.000 et 80.000€ par an, c’est-à-dire entre 4.583€ et 6.667€ brut par mois (entre 3.575€ et 5.200€ net).
En fonction de son entreprise, le contrôleur de gestion, peut bénéficier de certains avantages supplémentaires comme des primes de vacances, le 13ème mois, un intéressement aux résultats, etc. Il peut parfois bénéficier d’un véhicule de fonction ou d’autres avantages en nature.
1.2 Rémunération d’un Contrôleur de Gestion fonctionnaire
Les trois fonctions publiques emploient également des contrôleurs de gestion. La rémunération d’un fonctionnaire se base sur des grilles indiciaires et dépend du grade et de l’échelon de la personne.
Les contrôleurs de gestion appartiennent le plus souvent au corps des attachés territoriaux, à celui des attachés d’administration de l’État ou à celui des attachés d’administration hospitalière.
Dans la fonction publique territoriale, on peut également en trouver dans le corps des ingénieurs et des administrateurs territoriaux. Tous ces corps d’emploi sont de catégorie A.
Quelle que soit la fonction publique qui l’emploie, le contrôleur de gestion perçoit la même rémunération : 1.892€ brut au premier échelon du premier grade.
L’avancement des échelons s’effectue de manière automatique et dépend du nombre d’années d’exercice. Le salaire d’un fonctionnaire évolue donc régulièrement, tout au long de sa carrière.
En fin de carrière, au plus haut échelon du plus haut grade, le contrôleur peut atteindre un salaire de 4.714€ brut par mois.
En tant que fonctionnaire, en plus de son salaire de base, il touche des primes et des indemnités en fonction de sa situation ce qui augmente sa rémunération.
2. Évolution professionnelle d’un Contrôleur de Gestion
2.1 Évolution de carrière d’un contrôleur salarié
Déjà bien placé dans la hiérarchie de l’entreprise, le contrôleur de gestion a tout de même des possibilités d’évolution.
Après des années d’expérience, il peut espérer devenir directeur financier adjoint avant d’accéder au poste de directeur financier. Il peut aussi être directeur du contrôle interne ou directeur de contrôle de gestion.
Au sein d’une grande entreprise, il peut avoir l’opportunité de travailler dans une filiale à l’étranger si un poste s’y libère.
2.2 Évolution de carrière d’un Contrôleur fonctionnaire
En plus de gravir les échelons et de faire augmenter sa rémunération, le contrôleur de gestion fonctionnaire a la possibilité de faire augmenter ses responsabilités. Pour cela, il peut recevoir une promotion ou passer des examens professionnels en interne.
Grâce à son expérience, il pourra accéder à de nombreux postes tels que : directeur général des services, directeur ressources et moyens généraux, directeur de service d’aide à domicile, responsable des achats logistiques, adjoint de direction, etc.
Il peut également se faire muter à un poste n’importe où en France.