L’avocat fiscaliste conseille les entreprises et les particuliers dans leurs choix fiscaux et effectue le suivi des démarches nécessaires. Mais quel salaire perçoit-il pour faire ce métier ? Comment peut-il évoluer au cours de sa carrière ?
1. Combien gagne un Avocat Fiscaliste, rémunération, primes
2. Évolution professionnelle d’un Avocat Fiscaliste
1. Combien gagne un Avocat Fiscaliste, rémunération, primes
1.1 Rémunération d’un Avocat Fiscaliste Libéral
La majorité des fiscalistes travaillent à leur compte, en tant qu’indépendant.
Dans ce cas, l’avocat est « recruté » en tant que collaborateur libéral par un cabinet d’avocats qui lui verse des rétrocessions d’honoraires.
Au début de sa carrière d’indépendant, l’avocat fiscaliste perçoit généralement une rémunération qui va de 3.750€ brut par mois (2.925€ net) à 4.167€ brut par mois (3.250€ net).
Après quelques années d’expérience et du fait de sa notoriété, l’avocat fiscaliste voit sa rémunération augmenter pour atteindre 5.000€ brut par mois (3.900€ net).
En fin de carrière, il peut percevoir jusqu’à 6.667€ brut par mois (5.200€ net).
À noter : l’avocat fiscaliste indépendant paye des charges et impôts liés à son statut de professionnel libéral, qui représentent 60% de ses revenus.
Les honoraires des collaborateurs du cabinet sont fixés librement selon l’importance et la nature des dossiers à traiter (situation du client, montant en jeu, …).
Le cabinet peut décider d’une facturation au temps passé (350€ HT de l’heure, par exemple), d’un honoraire forfaitaire, d’une facturation de résultat (pourcentage du montant dégrevé par l’administration) ou de proposer un abonnement à son client.
1.2 Rémunération d’un Avocat Fiscaliste Salarié
L’avocat fiscaliste peut être embauché en tant que salarié aussi bien en entreprise que dans un cabinet d’avocats.
Le salaire moyen de l’avocat fiscaliste salarié varie selon :
- son lieu d’exercice,
- son expérience professionnelle,
- la taille du cabinet / de l’entreprise qui le recrute,
- le secteur d’activité de l’entreprise.
L’avocat fiscaliste qui vient de décrocher son premier contrat perçoit un salaire qui va de 2.250€ brut par mois (1.750€ net) à 2.750€ brut par mois (2.145€ net).
Avec l’expérience, il voit son salaire évoluer pour atteindre une fourchette comprise entre 3.333€ brut (2.600€ net) et 5.000€ brut (3.900€ net).
En plus de son salaire fixe, l’avocat peut percevoir une rémunération complémentaire :
- treizième mois,
- primes,
- bonus,
- commissions,
- épargne salariale, …
Dans les grands groupes, il peut aussi bénéficier d’avantages comme des tickets restaurants, des chèques-cadeaux, des réductions sur ses abonnements, etc.
Les droits du fiscaliste sont fixés par la convention collective nationale du personnel des cabinets d’avocats.
Lorsqu’il exerce au sein du service fiscal d’une entreprise, c’est la convention collective nationale de son secteur d’activités qu’il doit consulter pour connaître ses droits professionnels : agroalimentaire, média, tech…
En règle générale, les avocats fiscalistes peuvent prétendre à 25 jours de congés payés par an. Des jours supplémentaires peuvent leur être accordés en fonction de leur ancienneté.
L’avocat salarié peut effectuer jusqu’à 160 heures supplémentaires par an à la demande de son employeur, qui sont payées avec une majoration ou « récupérées ».
2. Évolution professionnelle d’un Avocat Fiscaliste
2.1 Évolution de carrière de l’Avocat Fiscaliste Libéral
Après plusieurs années en tant que collaborateur libéral au sein d’un cabinet, le fiscaliste devient généralement avocat associé : il co-dirige la structure avec ses confrères.
Il peut aussi décider de monter son propre cabinet fiscal ou d’intégrer le service juridique et fiscal d’une grande entreprise pour avoir la possibilité d’évoluer vers un poste de manager ou de directeur.
2.2 Évolution de carrière de l’Avocat Fiscaliste Salarié
Après plusieurs années en tant que fiscaliste d’entreprise, l’avocat peut accéder à des fonctions d’encadrement puis de direction : manager et auditeur financier et fiscal, responsable fiscal, directeur fiscal.
Le fiscaliste en entreprise peut également décider de se spécialiser dans un domaine comme la TVA, la fiscalité internationale, …
En entreprise, l’avocat fiscaliste peut aussi évoluer vers des fonctions de formateur des équipes aux problématiques fiscales (aspect TVA, clauses contractuelles, …).
L’avocat fiscaliste salarié peut aussi devenir avocat collaborateur d’un cabinet ou monter son propre cabinet spécialisé.